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Joseph Plaskett, A.R.C., O.C.

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 À son sujet, Joseph Plaskett a déclaré ce qui suit :

 

 

« En 1949, je me suis rendu à Paris où j’ai éventuellement cessé d’essayer d’être un peintre abstrait et progressivement cherché à devenir un peintre figuratif. J’allais à contre-courant de mon éducation et de mon propre perfectionnement qui m’auraient permis de demeurer un membre de l’avant-garde. Je défendais ma position en écrivant des articles qui étaient publiés dans la revue Canadian Art; j’en ai d’ailleurs écrit deux en faveur de ce que j’appelais les « réactionnaires », des artistes comme Balthus, Bacon et Giacometti qui, à l’époque, faisaient fi des tendances ou des mouvements à la mode ou qui, du moins, avaient laissé derrière eux la peinture abstraite.1

 

« Bien sûr, j’ai étudié l’art moderne et en conséquence mon travail, même si les apparences semblent me démentir, est résolument moderne et s’inscrit dans une tradition qui remonte à de grands peintres comme Giotto, Michel-Ange, Rembrandt, Courbet, Cézanne et Matisse! On a déclaré que l’art moderne était mort et que par conséquent de grands maîtres comme Picasso étaient morts. On a également affirmé que l’art moderne avait été remplacé par l’art contemporain et qu’il appartenait aujourd’hui à l’histoire. L’art abstrait n’est pas mort, parce que toute grande œuvre d’art est forcément abstraite. Aujourd’hui, nous parlons d’art conceptuel. Toute œuvre d’art est conceptuelle. N’y a-t-il pas plus grand concept que la chapelle Sixtine ou la Naissance de Vénus de Botticelli. »2

 

« … le plaisir d’être un artiste – l’attrait de l’inimaginable grâce auquel il est possible de réaliser sa propre vision. »3

 

 

1. Allocution prononcée par Joseph Plaskett devant la Vancouver Society of Contemporary Art, sans date, vers 1996.
2. idem.
3. Plaskett, J., A Speaking Likeness, Ronsdale Press Ltd., 1999, p. 295.

 

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